Bukavu : La société civile appelle le ministre de l’urbanisme à s’impliquer pour délocaliser des habitants vivant sur des sites impropres à la construction

Le bureau urbain de la société civile forces vives de Bukavu appelle le ministre en charge de l’urbanisme et habitat à s’impliquer urgemment pour délocaliser des personnes vivant sur des sites impropres à la construction dans la ville de Bukavu pour prévenir les dangers humains et matériels qui peuvent surgir en cette saison pluvieuse.

Dans une correspondance adressée à cette autorité de tutelle et dont copie est parvenue à Jambo FM ce mardi 06 septembre 2022, cette structure citoyenne regrette de constater que c’est depuis le 25 Avril dernier que le gouverneur de province du Sud-Kivu avait accordé un ultimatum d’un mois à la population habitant la colline surplombant le Lycée Wima après un éboulement qui a couté la vie à 8 personnes et plusieurs pertes matérielles sur ce site.

Quatre mois après, il s’observe un silence de cimetière sur l’exécution de cette mesure qui pourtant était salutaire par la population, déplore la société civile de Bukavu. Elle fustige également le fait que des maisons continuent à pousser sur les sites dits impropres à la construction au vu et au su des autorités à tous les niveaux.

Dans cette même correspondance signée par son président Jackson Kalimba, cette structure cite à titre illustratif, les sites qui présentent des dangers, à l’occurrence Mpwempwe, Kabwakasire, Funu Nakishe, Ruvumba situés dans la commune de Kadutu. Elle parle de Elakat, Bassin du collège et Bourgignon pour la commune d’Ibanda. A ceux-ci, s’ajoute l’endroit communément appelé LUFU situé sur avenue du marché au quartier Nyakavogo en commune de Bagira.

Eu égard à ce qui précède, la société civile forces vives de Bukavu demande l’implication d’une manière urgente du ministre de tutelle pour que ses sites soient évacués avant que le pire n’arrive lors de la tombée des pluies. Elle plaide par ailleurs pour la plantation des arbres sur ces lieux susmentionnés et sanctionner toutes les personnes impliquées dans la vente des parcelles sur des sites jugés impropres à la construction.

Moïse Aganze

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