Bukavu/incendie à la poste : « quand on y pense encore, on a tendance à verser un peu de larme », père de famille et sinistré

Après l’incendie du 14 septembre à l’hôtel de poste, les familles qui dépendaient des différentes activités menées au sein de ce bâtiment, passent des nuits et des jours dans d’énormes difficultés financières.

Tôt le matin au lendemain de cet incident qui s’était produit aux environ de 23heures, plus d’un entrepreneur s’est précipité pour sauver ce qui pourrait encore l’être. Sur place, plusieurs scénarios ont été visibles. D’un côté, jeunes, vieux et femmes qui au lieu de retrouver leurs activités, les ont retrouvés réduit en cendre. D’un autre côté, ceux qui ont pu sauver un ou deux trucs, se sont retrouvés sans rien tout simplement car les personnes mal intentionnées volées à leur tour les affaires sauvées. Du coup, victimes du feu et du vol, tous partageaient la même peine, celle « d’avoir tout perdu! »

Ce feu a consumé plusieurs efforts consenti par les entrepreneurs depuis des années. D’un simple claquement de doigt, tout est parti.

Bagula Bahizire, est parmi les sinistrés. Il est père d’une famille de 8 enfants et il avait deux activités principales à savoir un secrétariat public et un restaurant qu’il gérait avec son épouse.

Ces activités permettaient à ce responsable de famille, de prendre soin de tous ses dépendants. Pour l’instant, des efforts assez considérables sont menés pour essayer de nouer les deux bouts du mois surtout que la rentrée scolaire s’annonce pour bientôt.

“Ma réaction est celle de regret et surtout celle de compatir avec tous les autres qui ont été victimes comme moi-même. Parce que la situation a été catastrophique si bien que ça n’a épargné presque personne. Ce sont des biens matériels qui ont été consumés complètement. Et c’est presque trois et demi quart de tous les biens qui se trouveraient au niveau de la poste. On ne sait plus en parler parce quand on y pense on a tendance à verser des larmes un tout petit peu.”, regrette monsieur Bagula Bahizire, père de famille et victime de l’incendie.

Après un moment d’interruption mélangé de réconfort et ressaisissement. Toujours inconsolé, séchant des larmes aux yeux, cet homme d’une cinquantaine révolue, confie à notre reporter d’avoir impuissamment assisté à la carbonisation du condensé des économies de six années de dur labeur.

Il révèle que beaucoup des biens de valeurs consumés par ce feu, équivalent à de 8 à 10 mille dollars américains, des machines, des objets d’imprimerie, des ordinateurs qui ont été décimés complètement; des réfrigérateurs et bien d’autres appareils à grand prix.

Monsieur Bagula lance un appel à la solidarité à toutes les personnes qui peuvent avoir encore le sens social et qui comprennent qu’en pareille situation de sinistre l’unité et le soutien mutuel sont plus que nécessaire.

Au gouvernement provincial et central, il adresse un appel patriotique de comprendre qu’il y a nécessité d’intervenir à la suite de cette tragédie qui a affecté plusieurs famille qui vivait au dépend de ces activités.

Alpher Kalala, JRI

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