Plusieurs écoles de la ville de Bukavu ont renvoyé à la maison les enseignants, les élèves et autres membres de leurs personnels le matin de ce mercredi 01 novembre 2017.
Le seul mot adressé à tout le monde, c’est « rentrez chez-vous, vous reviendrez demain ». C’est en réponse à l’observation de la journée ville-morte décrétée par les mouvements citoyens, les organisations de la société civile et les partis politiques de l’opposition au Sud-Kivu, exigeant la tenue des élections et la démission du président de la République, Joseph Kabila.
Au collège Alfajiri dans la commune d’Ibanda, tous les élèves sont arrivés en présence des enseignants et des autorités scolaires.
« Ils nous demandent de rentrer à la maison, qu’il n’y a pas cours aujourd’hui. C’est comme dans d’autres écoles où l’on n’a pas étudié aussi. Nous reviendrons demain comme d’habitude », a confié à jambordc.info, un élève de la 5e Littéraire au Collège Alfajiri.
Même son de cloche au complexe scolaire Le Progrès situé sur Avenue P.E.Lumumba, au quartier Nyalukemba dans la commune d’Ibanda. Les enseignants disent répondre au mot d’ordre de la Société civile.
« Nous devons comprendre que la situation actuelle au pays touche tout le monde. Nous sommes des enseignants congolais et nous souffrons de la même manière que tout parent. Lorsqu’il nous est demandé de réclamer pacifiquement notre droit aux autorités du pays, personne ne peut s’y opposer (…) », a indiqué un enseignant du CS Le Progrès.
Au Complexe scolaire Horizon situé dans la commune de Kadutu, les élèves s’y sont retrouvés avec un seul enseignant qui a, finalement, décidé de les renvoyés chez eux.
Par contre, l’Ecole d’application pédagogique (EDAP) de l’ISP Bukavu a ouvert ses portes et les élèves suivent les cours normalement. Ici, aucune autorité scolaire ne s’est prononcé.
nous avons besoin d’une renumérotation des écoles qui ne sont pas conventionnes au sud kivu