Bukavu/cas d’avortements forcés à Panzi: le contrevenant est puni d’une servitude pénale de 5 à 15 ans

Le quartier Panzi dans la commune d’Ibanda est confronté à une recrudescence de cas d’avortements forcés. Ceci se justifie par le ramassage des enfants nouveau-nés abandonnés sur la rue.

En effet, Panzi connait toutes formes de criminalité depuis un moment. À l’instar de l’insécurité liée au phénomène POPOPO, l’abandon des nouveau-nés y est aussi signalé.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Dans une semaine, deux fœtus ont été ramassés dans cette entité de la commune d’Ibanda en ville de Bukavu au Sud-Kivu. Le premier enfant ramassé a été retrouvé la soirée du mercredi 12 juin dernier sur avenue Majunga, dans une parcelle à la limite entre l’Université évangélique en Afrique (UEA).

Le chef adjoint dudit quartier, Christoph Itongwa avait indiqué que l’enfant était retrouvé par une femme qui revenait du marché.

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Trois jours après, soit le samedi 15 juin, un autre fœtus a été ramassé dans un carton jeté aux alentours du terrain du Complexe scolaire Antonio.

La société civile de Panzi contactée par la rédaction centrale de JamboFm ce lundi 17 juin, condamne ces cas, et souhaite que des enquêtes sérieuses soient faites afin que les auteurs puissent être identifiés et arrêtés.

« Nous ne savons pourquoi cette recrudescence des avortements forcés à Panzi. Nous appelons les autorités et les services habiletés d’identifier tous ces gens qui se livrent à ces actes inciviques et les déférés devant la justice, » a dit le président de la société civile sous-noyau de Panzi.

La même source fait savoir que le premier enfant ramassé âgé d’environ une semaine le mercredi dernier a été conduit à l’hôpital général de référence de Panzi, où il est pris en charge pendant que le deuxième qui était déjà mort a été enterré après une enquête.

Juridiquement, le code pénal de la République démocratique du Congo (RDC) à son article 178 interdit l’avortement. L’article 165 du même code stipule que: « Celui qui, par aliments, breuvages, médicaments, violences ou par tout autre moyen aura fait avorter une femme, sera puni d’une servitude pénale de cinq à quinze ans ».

Les auteurs de ces actes ignobles sont donc avertis.

Juvénal MUTAKATO

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