A l’occasion de la journée internationale des femmes célébrée le 8 Mars de chaque année, les femmes de la République Démocratique du Congo ont organisé différentes marches pacifiques dans différentes villes du pays pour manifester leur soutien et compassion à leurs collègues victimes des atrocités à l’Est qui sont occasionnées par la rébellion du M23-RDF.
Dans la ville de Bukavu en province du Sud-Kivu, l’artère principale était inondée de milliers des femmes habillées en tenue noire, signe de deuil, scandant des chansons hostiles aux agresseurs de la RDC.
Dans leur mémorandum déposé dans les mains du vice-gouverneur et gouverneur intérimaire du Sud-Kivu Marc Malago Kashekere, ces femmes regroupées à la division du Genre, famille et enfant ont demandé à la communauté internationale de briser son silence face aux agresseurs.
“Sanctionner les pays agresseurs et des seigneurs de guerres, accompagner les actions de paix entre les parties prenantes aux conflits et mettre en application les recommandations formulées dans le rapport Mapping depuis 2010 sur les crimes commis en RDC,” ont-elles dit.
Au gouvernement Congolais, ces femmes veulent la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la République, en mettant en application les textes et les conventions internationaux et régionaux ratifiés sur les droits humains, de sanctionner sévèrement les auteurs des crimes de guerre, lutter contre l’impunité et barrer la route à toute tentative de balkanisation de la RDC.
L’autorité provinciale qui a reçu ce memo a promis me remettre à qui de droit
Cette journée était commémorée sous le thème national “Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire”.
Frédéric Mpoy