RDC : Chérubin Okende conduit à sa dernière demeure ce mercredi

Les obsèques de Chérubin Okende, député national et ancien ministre des Transports, ont eu lieu ce mercredi 20 mars à Kinshasa. La cérémonie a été organisée pour lui rendre des derniers hommages.

Lors de la levée du corps à l’hôpital du Cinquantenaire, en présence de plusieurs personnalités politiques dont le président d’Ensemble pour la République, un représentant de la famille de l’illustre disparu a dit que:

« Chérubin Okende ne s’est pas suicidé. Il a été assassiné. Ceux qui l’ont tué vont aussi subir le même sort après l’inhumation, » a lancé Georges Oyema lors de l’oraison funèbre à l’hôpital du Cinquantenaire.

Ce proche de Cherubin Okende a décrié « la justice congolaise, les autorités politiques et parlementaires desquelles la famille du défunt n’a reçu aucune compassion ».

La famille Okende a sollicité enfin une audience auprès du Président de la République pour lui parler. Elle demande également au conseil national de l’Ordre des avocats d’autoriser ses avocats à s’exprimer en toute liberté sur ce dossier.

Le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge a, pour sa part, rappelé l’héritage du défunt, « marqué par le sens du devoir et la responsabilité, dans un contexte politique où les biens publics sont gérés comme des butins de guerre », a-t-il souligné.

Après l’hôpital du cinquantenaire, la dépouille de l’ancien ministre a été conduit autour de 11 heures en la cathédrale Notre dame du Congo pour une cérémonie religieuse, où de nombreuses personnalités politiques y étaient présents pour rendre hommage à l’illustre disparu au cours de l’office religieux présidé par l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo.

Pour rappel, l’ancien ministre des Transports a été retrouvé mort dans sa voiture le 13 juillet 2023 sur l’avenue des Poids lourds, non loin des installations de Sep-Congo.

Les premières informations ont fait état de l’enlèvement de Cherubin Okende au parking de la Cour constitutionnelle où il s’était rendu pour répondre à un rendez-vous qui a été annulé.

La justice avait annoncé, quelques heures plus tard, à la presse que l’ancien porte-parole de Ensemble pour la république était mort par balle dans des circonstances que des enquêtes devraient élucider. Elle a rejeté la thèse selon laquelle Cherubin Okende s’est rendu à la Cour constitutionnelle pour répondre à un rendez-vous, le jour de sa mort.

Sa famille biologique et sa famille politique ont exigé qu’une enquête internationale soit diligentée pour faire la lumière autour de sa mort. Le gouvernement congolais a adhéré à l’idée d’une enquête mixte menée par des enquêteurs sudafricains, belges, ceux du BCNUDH et des médecins légistes congolais.

Le 29 mars dernier, le Parquet général près la Cour de cassation a annoncé que les conclusions de ces investigations convergeaient sur un suicide.

Rédaction

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