La Haye : Réunion sur la crise en Rdc, 7 ONGs plaident pour l’élargissement des sanctions contre Joseph Kabila

En attendant l’arrivée à Kinshasa de l’ambassadeur des USA à l’ONU, Nikki Haley, les grandes manoeuvres politiques ont commencé avec la venue à Kinshasa de Jacob Zuma et la tenue ce jeudi 12 octobre à la Haye au Pays-Bas de la réunion du Groupe de contact international pour la région des Grands Lacs.

C’est donc en Hollande qu’une partie de l’avenir de la RDC se joue.
Le Groupe de contact international pour la région des Grands Lacs d’Afrique, composé des États-Unis, de l’Union Européenne et des Nations Unies, va plancher sur la crise politique, sécuritaire et humanitaire en RDC, rapporte 7sur7.cd

7 ONGs (Asadho, Raid, Human Right Watch, The Enough Project, Plateforme de Protection des Lanceurs d’Alertes en Afrique, Réseau européen pour l’Afrique Centrale, Sherpa) se sont invitées dans le débat en demandant au Groupe de contact international d’infliger des sanctions au président Kabila, à sa famille et à ses associés d’affaires.

Pour Ida Sawyer, Directrice pour l’Afrique Centrale de Human Rigths Watch, attendre plus longtemps sans sanctionner ne fera qu’encourager le recours par Kabila à la violence, à la répression et au pillage pour se maintenir au pouvoir et c’est le peuple congolais qui continuera à payer le prix fort.

Par ailleurs, le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en RDC, Maman Sidikou, dans son rapport sur l’examen stratégique de la Monusco, a plaidé pour faire avancer le processus politique, que 4 conditions suivantes soient remplies:

  1. La publication d’un calendrier électoral réaliste,
  2. L’établissement d’un budget pour la tenue des élections,
  3. La mise en œuvre des mesures de décrispation,
  4. Et la garantie du respect des droits et libertés fondamentales.

D’après Maman Sidikou, la non-tenue des élections en 2017 comme initialement prévue a relancé les interprétations les plus diverses de l’Accord et suscité le retour des incertitudes et des tensions politiques.

Il a également dénoncé les tentatives d’intimidations et les violences dont sont victimes les opposants, les journalistes et activistes des droits de l’Homme.

Evariste Murhula

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