Edito: Ils l’ont tué eux-mêmes !

C’était il y a 27 ans, les 23, 24 septembre 1991 et le 28 janvier 1993, les congolais avaient tué eux-mêmes tout le tissu industriel, commercial et social de leur pays avec les pillages de triste mémoire.

Deux décennies et demie après, les populations congolaises ressentent encore les méfaits de la destruction méchante du tissu économique de leur nation. À ce jour, leur social laisse même à désirer.

Aujourd’hui, les congolais doivent être conscients du fait que les difficultés auxquelles ils continuent d’endurer, notamment en matière d’accès à l’emploi, au transport public, à l’eau et à l’électricité sont liées à la destruction du tissu économique et social entreprise voici plus de deux décennies.

À l’heure actuelle, on se doit de le savoir qu’en cette année électorale 2018, la moindre étincelle est de nature à déboucher sur un gigantesque incendie qui embrasserait tout le pays.

Si donc 27 ans après on continue de ressentir les effets des pillages des années 1990, on imagine bien ceux d’une nouvelle destruction maintiendrait le pays en difficulté jusqu’aux années 2050.
On aura ainsi perdu tout le premier centenaire.

Moralité, un large consensus doit se dégager autour des questions de l’heure qui fâchent sur le processus électoral en cours, afin d’épargner la RDC de la menace latente. Nous n’avons rien dit !

Eugide Abalawi Ndabelnze

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