Nettoyer le fichier électoral de 6 a 10 millions d’électeurs non identifiés par l’empreinte digitale, écarter la machine à voter du processus électoral, ces deux exigences de l’opposition ne sont pas nouvelles.
Mais elles reviennent comme une litanie parmi les neuf mesures listées hier mercredi à Bruxelles par l’opposition. Question d’éviter ce qu’elle qualifie de « parodie » d’élections.
Pour Vital Kamerhe, candidat de l’Unc, c’est encore possible d’écarter la machine à voter si les autorités y mettent la volonté.
« élaguer les personnes sans empreintes digitales c’est impossible? Décider aujourd’hui qu’on doit mettre de côté la machine à voter dès lors que dans le cadre du calendrier publié par la Ceni, on ne parle pas de la machine à voter, mais on parle de bulletins à papier et qui interviennent pratiquement en septembre. Nous sommes au mois de septembre. C’est une question de volonté politique tout simplement. Faire autrement, c’est une tentative de tricherie que nous dénonçons à haute voix », a indiqué Vital Kamerhe à l’issue de la réunion des leaders de l’opposition à Bruxelles.
Réunion au cours de laquelle Moïse Katumbi, Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito, Antipas Mbusa Nyamwisi et Vital Kamerhe y ont pris une part active.
Eugide Abalawi Ndabelnze