En vue d’être clarifié sur les récentes nominations au sein des services de l’administration provinciale, notamment à la Direction provinciale de mobilisation et d’encadrement des recettes (DPMER), le député provincial Jérémie Basimane a adressé vendredi 13 décembre une question orale avec débat au gouverneur Jean-Jacques Purusi.
Cette démarche parlementaire intervient dans un contexte de tensions croissantes autour des critères de recrutement et de respect des lois en vigueur en République démocratique du Congo.
Pour cet élu du territoire de Kabare, il est urgent de trouver des solutions justes et conformes aux textes légaux pour apaiser les frustrations populaires.
Selon lui, des pratiques discriminatoires auraient été constatées dans l’accès à certains postes, alimentant un sentiment d’injustice parmi les habitants de la province, d’où l’heure d’instaurer une gouvernance inclusive et respectueuse des droits de tous, écrit-il.
Cette action parlementaire semble avoir reçu un soutien de plus d’un citoyen. La Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) dit ne pas comprendre comment le gouverneur ait passer à côté de ses promesses, celles de recruter à travers une offre à la DPMER.
Ces nominations qualifiées de familières par la NDSCI ne permettront pas au gouvernement provincial d’atteindre ses assignations telle que reprises dans l’édit budgétaire indique Alain Mutiki, porte-parole provincial de la NDSCI.
‹‹ Dès sa prise des fonctions, le gouverneur du Sud-Kivu avait chasser tous les agents de la DPMER au motif qu’ils étaient recruter en violation de l’édit portant création de la DPMER. Et il a promis qu’il va procéder au recrutement en respectant les normes, les textes sur base d’un test, mais à la grande surprise il vient de nommer des agents sans passer par un test mais aussi sans respecter tout ce qu’il avait dit. Donc il est entrain de gâcher sur ses propres engagements pris. Il avait dit que les gens doivent être engagés sur base de compétences et de la méritocratie, mais les récentes nominations prouvent insuffisance que le gouverneur se référé aux militants de partis politiques mais aussi en lien avec les familiers. Ici, la NDSCI est entrain de craindre une probable faible mobilisation des recettes tant voulue par la population et le gouverneur lui-même,›› a-t-il martelé.
Disons que ce débat s’annonce crucial pour définir les mécanismes permettant d’instaurer des pratiques transparentes et légales dans l’administration provinciale tout en apaisant les tensions liées aux inégalités dans l’accès à l’emploi.
Juvénal MUTAKATO