Sud-Kivu : Patrick Mayombo invite les jeunes à considérer l’agriculture comme leur 1ère richesse

Le jeune entrepreneur, Patrick Muyombo, originaire du Sud-Kivu mais vivant aux Etats Unis a, dans un point de presse tenu à Bukavu ce lundi 31 Janvier 2022, conscientisé les jeunes congolais en général et ceux du Sud-Kivu en particulier à s’approprier l’agriculture car c’est un secteur très fructueux mais aussi il lutte contre trop d’importation.  

Tout est parti d’une révolte que cet entrepreneur a eu avant son voyage à l’étranger, en voyant que la RDC dépendait des pays voisins alors qu’elle a des terres arables. Selon lui, l’importation n’est pas mauvaise mais il est temps que nos voisins viennent aussi chercher des produits chez nous, au Sud-Kivu.

« Je suis entrepreneur, aux Etats-Unis j’ai une entreprise de construction. Je me suis lancé dans l’agriculture et l’élévage en 2016 quand je suis venu pour la 1ère fois au Congo après mon départ. Pour cette année, je suis venu pour la récolte des produits dans nos champs où nous cultivons des patates douces, des maïs, du soja, des Cannes à sucre et autres. Nous avions longtemps souffert en allant acheter ailleurs de la nourriture pour nos animaux mais maintenant nous les nourrissons avec nos produits. Je ne comprend pas pourquoi on doit tout aller chercher ailleurs alors que nous avons de la richesse. Et cette dernière n’est pas seulement l’or, le coltan etc mais aussi notre sol. On doit respecter l’agriculture car avec elle on peut prendre en charge toute la famille. Même avec nos fruits, on peut produire du jus naturel et éviter de boire les jus concentrés qu’on nous vend », a expliqué cet entrepreneur.

Patrick Mayombo Bisimwa, est revenu au pays pour non seulement la récolte des produits présents dans sa ferme agricole de 14hectare à Katana dans le territoire de Kabare, mais aussi être un modèle et une source d’inspiration pour d’autres jeunes. Il est aussi là, pour venir en aide aux communautés vivant dans le territoire de kabare précisément là où sont concentré ses activités.

Joyce K.

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