Sud-Kivu : Pas de trafic sur le tronçon routier Murundu-Mudaka sur appel de la société civile du milieu

La société civile sous noyau du groupement de Mudaka en territoire de Kabare au Sud-kivu vient de decreter une journée ville morte ce mercredi 13 Janvier 2021 sur toute l’étendue de cette contrée. Ceci pour revendiquer la réhabilitation de la route nationale numéro 2 ainsi que dénoncer la hausse du prix de transport en commun dont sont victimes les habitants de cette entité. Cette structure citoyenne l’a fait savoir dans un communiqué rendu public la matinée de ce mercredi 13 janvier 2021 et dont copie est parvenue à jambordc.info.

Selon l’esprit de ce communiqué, tous les chauffeurs et motocyclistes ainsi que des détenteurs des kiosques et boutiques sont priés de ne pas vaquer librement à leurs occupations quotidiennes afin de revendiquer ensemble avec les acteurs de la société civile du milieu, la réhabilitation urgente de cette route d’intérêt général.

« Nous, ensemble avec les collègues de la société civile sous noyau de Mudaka avons déclaré une journée ville morte aujourd’hui dans le cadre de revendiquer la réhabilitation et la construction du tronçon routier Murhundu-Amsara-Mudaka jusqu’à l’aéroport de Kavumu sur la route nationale numéro 2. Nous demandons à ce que le gouvernement provincial à travers ses services techniques comme l’Office de toutes, OVD et les autres services de s’impliquer dans l’urgence possible car à chaque tombée de la pluie il s’observe un problème de la communication à cet endroit », déclare le président territorial de la société civile de Kabare, Monsieur Emmanuel Bengehya joint au téléphone par jambordc.info.

A lui d’ajouter que cette action intevient pendant que plus de deux projets sont en souffrance et qui selon Emmanuel, devaient réhabiliter et construire ce tronçon routier.

Il indique que cela fait plus de trois ans que les acteurs sociaux et les mouvements citoyens dénoncent l’état de délabrement très avancé de cette route nationale numéro 2. Ceci avant de plaider au dégagement de tous les fonds affectés pour la réhabilitation de cette dernière pour que les travaux débutent dans l’extrême urgence.

Moïse Aganze

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