L’Association des chauffeurs du Congo, ACCO, se dit ne pas être informé officiellement de la décision du Ministre de transport portant règlementation du transport des personnes sur certains axes et le transport des marchandises par les taxis dans la province du Sud-Kivu. Cette révélation est de Kayeye Muhimuzi, Président de l’ACCO section du Sud Kivu au cours d’un entretien nous accordé ce vendredi 20 septembre.
Le Patron de l’ACCO au Sud-Kivu se dit ne pas être informé par le communiqué du Ministre provincial de transport, car il ne lui a pas officiellement envoyé une correspondance y relative.
Ce qui fait qu’il soit en impossibilité d’informer ses subalternes et d’assurer le suivi de cette mesure.
« Nous ne sommes pas informé officiellement mais le communiqué est là comme un communique qui est passé à la radio, il faut une décision pour que les autres soient informés. Nous attendons la correspondance pour sensibiliser les gens. Il faut une lettre pour qu’ils soient informés, il sera impossible d’informer aux chauffeurs car je n’y a pas une lettre que je veux leur transmettre », a-t-il ajouté.
Notre source précise que chaque décision doit être faite par correspondance administrative car s’il y a une décision, elle doit être fait par texte officiel qui le témoigne. « C’est l’administration », conclu-t-il.
Pour rappel, le Ministre provincial de transport et voies de communication a interdit, via une décision, le transport de plus de quatre personnes à bord d’un taxi et plus 16 personnes dans des taxis bus sur plusieurs axes de la province du Sud Kivu.
Si cette mesure est respectée depuis plusieurs années sur les grandes routes de la ville de Bukavu, il n’en est pas autant pour les taximens des axes ruraux.
Le ministre provincial a instruit la Police de circulation routière, PCR, à faire le suivi de cette mesure pour permettre de règlementer le secteur de transport en commun dans sa juridiction.
Perrive Ampire