Sud-Kivu/La NDSCI à Ngwabidje : « Nous vous recommandons d’être un gouverneur de proximité »

La Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) propose au gouverneur de province du Sud-Kivu Théo Ngwabidje Kasi la convocation de toutes affaires cessantes, des états généraux de la province pour étudier et trouver des solutions idoines à tous les problèmes qui constitueraient des blocages au décollage de la province, ainsi que d’être un gouverneur de proximité et accessible à tous ses administrés. Ces recommandations sont couchées dans une lettre ouverte que cette structure citoyenne a adressée à l’autorité provinciale du Sud-Kivu et dont une copie est parvenue à la rédaction de jambordc.info ce mardi 16 février 2021.

Dans cette correspondance signée par son président national Jean Chrysostome Kijana, la NDSCI note qu’il s’observe actuellement, de partout à travers la province, des remous et mouvements de contestation des certaines franges de la population qui désapprouvent la gouvernance provinciale, des foyers des tensions qui se développent du jour au lendemain, allant de sinistrés revendiquant à tort ou à raison leur assistante. Ainsi que des mouvements des jeunes qui ne jurent que pour le départ de l’actuel locataire de Nyamoma à la tête de la province.

“La NDSCI qui avait aussi retenu ce même critère d’un gouverneur local, avoir placé beaucoup d’espoirs en votre personne et s’était résolument engagée à vous accompagner dans un élan de patriotisme sans pareille afin que vous réussissiez votre ambitieux programme de gouvernement que vous aviez résumé en cette Maxime de “Gouverner autrement”. Fort malheureusement, tous ces gros espoirs suscités par votre avènement à la tête de la province du Sud-Kivu, s’affaiblissent à grand feu et cèdent de plus en plus la place à la désillusion et le doute de voir en fin la population de décoller se cristallise du jour au lendemain », peut-on lire dans cette correspondance de la NDSCI.

Cette structure citoyenne note également des barricades érigées par ci par là pour exiger des routes comme ce qui a été observé cette semaine sur la route menant vers Axe cimetières de la Ruzizi. Des mouvements de grève dans certaines régies provinciales comme à la DPMER, certaines grognes à l’intérieur même de la propre cour du l’autorité provinciale et bien ce qu’elle qualifie d’autres discriminations.

Dans cette même lettre, la NDSCI souligne qu’à côté de tous ces maux et toutes ces agitations, il s’observe que la province peine à décoller car, les routes se détériorent davantage, la desserte en eau et en électricité continue à poser problème. Ceci avant d’ajouter que le pire encore est l’insécurité ahurissante et dévastatrice qui a élu domicile dans la ville de Bukavu en particulier et sur l’ensemble de la province en général.

Face à ce tableau aussi sombre, la NDSCI recommande au chef de l’exécutif provincial du Sud-Kivu de tirer toutes les conséquences de ce désaveu de plus en plus nombreux en remettant en cause son actuel gouvernement et cabinet, et en réadaptant sa politique de gouvernance aux réalités du moment, car selon notre source, un bon dirigeant c’est celui qui sait lire et comprendre les réactions et revendications de ses concitoyens.

Elle demande par ailleurs au gouverneur de province de province de communiquer directement et régulièrement avec la population. D’après elle il y a des situations que la manière de communiquer aggrave inutilement, alors qu’elles seraient résolues si l’on communiquait efficacement.

Cette structure citoyenne estime qu’il est grand temps que les filles et fils du Sud-Kivu de mettent ensemble en se regardant droit dans les yeux et se disent des vérités, pour mettre un terme au sous-développement qui ne cesse d’impacter négativement sur cette partie du pays.

Rédaction

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