“La vérité est que le M23 aujourd’hui est une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que ceux de la Monusco.”
Propos du secrétaire général de Nations-Unies Antonio Guterres lors d’un entretien accordé à la Radio France Internationale.
3 jours après cette interview, des réactions fussent de partout.
Contacté ce mercredi 21 septembre par la rédaction de jambo FM, le chargé de programme au sein de l’organisation de défense des droits de l’Homme Partenariat pour la Protection Intégré (PPI) Me Pascal Mupenda regrette de voir que les Nations-Unies déclarent qu’elles sont incapables d’appuyer la RDC pour traquer les rebelles du M23 pourtant c’est dans leurs attributions.
Il ajoute que c’est une désolation de constater que depuis maintenant une vingtaine d’années sur le sol Congolais, ce représentant peut tenir des tels propos.
” Pour nous c’est un regret surtout que nous savons que la même mission est sensée aussi dans certaines circonstances appliquer son chapitre 7 qui est celui de redoubler les efforts d’accompagnement. Si déjà les Nations-Unies peuvent dire qu’elles sont incapables d’avoir une arthuerie pour faire face à celle du groupe rebelle M23 elles n’ont qu’à quitter le Pays sans délai”. déclare Me Pascal Mupenda.
Il sied de rappeler que le secrétaire général de Nations-Unies a invité la RDC, le Rwanda et l’Ouganda à se comprendre mutuellement pour que la paix revienne à l’Est de la RDC.
Signalons qu’après cette interview, plusieurs manifestations sont annoncées par différentes organisations de la société civile pour dire non à l’occupation de la cité de Bunagana par le M23 et exiger le départ de la Monusco, une mission Onusienne.
Natasha Balegamire