Sud-Kivu : “Il est indispensable que la RDC se dote d’une politique nationale de la Justice transitionnelle” (SOS IJM)

SOS IJM recommande au gouvernement congolais de veiller à la mise en œuvre effective des mécanismes de justice transitionnelle qui permettent aux victimes d’accéder à la vérité, aux réparation individuelles et collectives ainsi qu’aux garanties de non- répétition. Cette structure citoyenne l’a dit au cours d’un point de presse tenu ce mardi 28 novembre à Bukavu.

Cependant, SOS IJM accompagné des organisations de la société civile membres du Comité provincial sur la Justice transitionnelle au Sud-Kivu saluent les évolutions importantes réalisées par la RDC au cours de l’année 2023, en matière de justice transitionnelle.

C’est entre autres :

“L’adoption par le conseil de ministre, de la politique de mise en œuvre de la justice transitionnelle et la nomination du professeur LUSOLO BAMBI LESA comme coordonnateur chargé de la commission sur la justice transitionnelle en collaboration avec le ministre national de droits humains,”.

Néanmoins, SOS IJM, s’interroge sur les avancées très mitigées de l’ensemble de trois autres piliers de la justice transitionnelle qui sont la vérité, la justice et les garanties de non- répétition.

Ainsi, elle exhorte au gouvernement congolais :

“De tenir compte des victimes des crimes de guerre dans tous les processus de réparation du FONAREV, de mettre en place de la commission nationale vérité et réconciliation et y affecter des animateurs indépendants, y compris les acteurs de la société civile, de mettre en place une loi ou des politiques qui interdisent aux criminels présumés de participer à la gestion des affaires publiques de l’État, etc,”.

Disons que dans leur note de plaidoyer, cette organisation de la société civile salue également la promulgation de la loi n°22/065 du 26 décembre 2022 portant principes fondamentaux relatifs à la protection et la réparation des victimes des violences liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, également la création, la mise en place et surtout l’opérationnalisation du FONAREV (Fonds national de réparation des victimes), mais aussi l’instauration du 02 août de chaque année pour la commémoration de la journée nationale d’hommage aux victimes des violences sexuelles liées aux conflits et autres victimes de contre la paix et la sécurité de l’humanité dénommée “GENOCOST” en RDC.

Rédaction

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