Le syndicaliste des écoles catholiques, Monsieur Jacques Chirimwami, s’indigne de la manière dont fonctionne actuellement le service de contrôle et de paie des enseignants au Sud-Kivu. D’où son plaidoyer de la mise en place d’une commission d’audit pour selon lui, dénicher des magouilles au sein de ce service. Il l’a souhaité un entretien accordé à Jambordc ce samedi 7 mars 2020 dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu.
Selon lui, le SECOPE au Sud-Kivu se distingue avec une observation négative, car selon lui, il y a une famille qui a pris en otage ce service.
« (…) cette famille crée un désordre bien structuré, des magouilles orchestrées à l’observation des autres autorités au niveau provincial et national. Nous avons vu des inspecteurs stagiaires apparaître sur les listings de paie des enseignants et certains enseignants radiés de ces listings pour n’avoir pas battu campagne pour tel candidat lors de la campagne éléctorale à Walungu et que c’est de lui qu’il s’agit aujourd’hui qui engage au SECOPE Sud-Kivu », déplore Jacques Chirimwami.
Eu égard à cette situation, notre source demande aux autorités compétentes, de lancer un audit dans ce service pour remettre de l’ordre au sein du SECOPE.
« Nous sollicitons que l’on fasse un audit puisque nous avons des éléments, qu’il y ait une commission neutre qui va venir de Kinshasa pour enquêter puisque nous irons antenne par antenne.
Il faut lire les listings du SECOPE, vous allez voir que c’est de la magie. Vous allez trouvé même des enfants qui sont encore au banc de l’école toucher le salaire. Comment pensez-vous que le président puisse réussir avec la gratuité pendant que les salaires sont entrain d’être perçus et désorientés pour les sentiments de certains individus?», a dit Jacques Chirimwami.
Il fait savoir que si rien n’est fait dans le but de chercher une solution, les enseignants seront déterminés à aller jusqu’au bout pour qu’il y ait de transparence au sein du SECOPE.
Alpher Kalala