Le rôle de la musique et de la comédie s’avère plus que jamais important dans la promotion des droits humains en RDC et plus particulièrement au Sud-Kivu. Ainsi, l’association Karibu jeunesse nouvelle (KJN) vient d’organiser au profit d’une vingtaine d’artistes musiciens, comédiens et défenseurs des droits humains, une réunion de monitoring pour évaluer les changements observés dans la communauté en matière des droits de l’homme et la bonne gouvernance.
Au cours de cette réunion de monitoring organisée ce vendredi 22 novembre 2019, des artistes musiciens, comédiens et défenseurs des droits ont réfléchit sur la situation des droits humains en province du Sud-Kivu.
D’après Me Pascal Mupenda, intervenant du jour et Responsable du PPI, en mois d’août 8 cas ont été répertoriés, en septembre 85 cas et en octobre 8 cas de violation des droits humains documentés sur toute l’entendue de la RDC.
« De tous ces cas, au Sud-Kivu il n’y a aucun cas documenté qui concerne les artistes. Ce qui fait que nous encourageons davantage les artistes musiciens et comédiens de bien faire leur travail pour éviter de tomber dans le cas d’agression ou d’assassinat », a-t-il souligné.
A son tour, la présidente de l’association Karibu jeunesse nouvelle (KJN), Mme Jolly Kamuntu est revenue sur les problèmes auxquels font face les artistes musiciens et comédiens, notamment le piratage de leurs œuvres.
Jolly Kamuntu a profité de cette occasion pour demander aux médias de jouer des chansons locales, ceci pour promouvoir la culture car selon elle, elle joue un grand rôle dans la promotion de la démocratie et la bonne gouvernance.
Notez que cette réunion de monitoring organisée par KJN, s’est tenue en la salle des réunions de Miss Malaika dans la commune d’Ibanda et a réunie 20 artistes musiciens, comédiens et défenseurs des droits humains de Bukavu.
Elie Bigaba, JRI