Depuis un temps la cité d’Uvira et ses parages font face à une insécurité grandissante. Des cas de braquages, cambriolages, enlèvements et tueries sont perpétrés dans cette région par des hommes armés. Dans le but d’endiguer cette situation, un dialogue de paix se tient depuis ce mardi 25 juin à Uvira par les membres des communautés en conflit, ceci pour faire connaissance des causes et acteurs de l’insécurité dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira, Fizi et Itombwe.
Pour Théo Tshilumba, conseiller spécial du Chef de l’Etat, qui a ouvert officiellement ce forum, la réconciliation reste un gage de restauration de la sécurité dans la zone en proie aux conflits intercommunautaires.
Ce dernier souligne que, les gens doivent se réconcilier et que la paix doit revenir.
« Le Chef de l’Etat fait de la paix la priorité des priorités. La Sécurité au niveau d’Uvira doit être assurée et il faut que les gens se mettent ensemble pour chasser cet ennemi insécurité qui voltige autour de nous », affirme le conseiller du président de la République.
Au cours de ce dialogue, plusieurs thèmes seront débattus dont « comment promouvoir la réconciliation communautaire et renforcer la cohésion sociale dans cette partie du pays fragilisée par des violences cycliques » ; « la problématique des groupes armés locaux et étrangers dans les Moyens et Hauts Plateaux d’Uvira, Fizi et Itombwe » etc.
A noter que ce dialogue est organisé par le Consortium Tujenge (ADEPAE, RIO, SVH et Alert International), connait la participation des représentants des communautés en conflits, parmi eux les Bavira, les Bafuliru, les Banyindu, les Banyamulenge, les Babembes et les Bambutis et se clôture ce vendredi 28 juin 2019.
Elie Bigaba, JRI