Retrait des USA du CDH : Nikki Haley estime que la Chine, la RDC… ne peuvent pas être membres du Conseil des Droits de l’Homme

L’ambassadrice américaine auprès des Nations-unies, Nikki Haley, a annoncé le retrait des États-Unis d’Amérique du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, mardi 19 juin 2018. Pour les États-Unis, des pays comme la RDC, la Chine, le Cuba et le Venezuela ne peuvent pas être des membres du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Elle qualifie ainsi, cette institution d’hypocrite.

« Nous prenons cette mesure parce que notre engagement ne nous permet pas de continuer à faire partie d’une organisation hypocrite et servant ses propres intérêts, qui fait des droits de l’Homme un sujet de moquerie », a déclaré Nikki Haley.

Elle a, par ailleurs, évoqué plusieurs autres raisons qui ont conduit les Etats-unis à prendre une telle position. C’est notamment la réforme du Conseil des Droits de l’Homme qui serait bloquée, selon elle par la Russie, la Chine, Cuba et l’Egypte. Aussi la position partisane de cette organisation défavorable à Israël.

Particulièrement, le 16 octobre dernier, la République démocratique du Congo au CDH est élue membre du Conseil avec 78% des voix, soit 151 sur 193 membres votant.

La veille comme au lendemain de cette élection, plusieurs ONG congolaises de défense des droits de l’homme s’opposaient à l’intégration du pays audit Conseil, arguant que la RDC n’est pas un modèle en matière de démocratie.

D’après un analyste, cette position des USA risque de gâcher les relations entre la République Démocratique du Congo et les Etats-Unis.

Jean-Marie Mulume

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