L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dit ne plus être en mesure d’assurer l’audit externe du fichier électoral en République Démocratique du Congo, comme le souhaite la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Cette organisation dirigée par la Rwandaise Louise Mushikiwabo justifie sa décision par le fait que le délai proposé par la Commission électorale nationale indépendante est tellement court qu’il ne facilitera pas un meilleur accompagnement.
Partant d’une correspondance administrative adressée au président de la commission électorale nationale indépendante par le directeur de cabinet de cette institution le 03 mai 2023, la durée serait impartie par la CENI pour l’opération d’audit externe du fichier électoral allant du 15 au 20 mai 2023 qui rend très difficile la réalisation de cet exercice impossible. Tirant conséquences de ce qui précède que, l’OIF ne sera malheureusement pas en mesure de répondre favorablement à cette demande d’audit externe visant à accompagner celle ci . En République Démocratique du Congo, les tons se sont levés pour s’opposer à l’audit externe du fichier électoral par la l’OIF pour des raisons de souveraineté.
Pour cette catégorie de personnes, comme la RDC est en froid avec le Kigali, elle ne peut pas céder son fichier électoral à une institution dirigée par une Rwandaise.
D’autres estiment que la raison évoquée ne cadre pas d’autant plus que la RDC est toujours membre de l’organisation internationale de la francophonie OIF.
Il sied de noter que la CENI et l’OIF ont toujours collaboré dans le cadre électoral. L’OIF avait, du 6 au 25 mai 2018, audité le fichier électoral de la CENI par une analyse qualitative et quantitative des données en vue d’identifier ses forces et faiblesses.
Marcus Bashonga, la sentinelle