Plus d’un million d’élèves finalistes se sont engagés, lundi 02 juin, dans les épreuves hors-session de l’Examen d’état, un événement majeur pour le système éducatif en République démocratique du Congo. Parmi ces candidats, 42,95 % sont des filles et 57,05 % des garçons, soulignant la dynamique de genre au sein des établissements scolaires.
Les épreuves se déroulent dans plus de 3 000 centres à travers le pays, dont 13 sont situés à l’étranger, ce qui témoigne de l’ampleur de cet examen. L’événement a été officiellement lancé à Bandalungwa, à Kinshasa, par la ministre de l’Éducation, Raïssa Malu.
« Cette édition est une nouvelle démonstration de résilience de notre système éducatif », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance de ces épreuves dans la continuité de l’éducation malgré les défis rencontrés.
La ministre a également précisé que « organiser ces épreuves n’est pas un simple exercice administratif, c’est un acte de responsabilité, de justice et de redevabilité ». Ces mots soulignent la nécessité d’un cadre d’intégrité et de rigueur pour assurer le bon déroulement des examens.
Dans cette optique, la ministre Malu a appelé à l’intégrité, à la ponctualité, à la rigueur et à la vigilance de la part des superviseurs et inspecteurs. Cela met en lumière la responsabilité collective pour garantir des conditions équitables pour tous les candidats.
Cet examen représente non seulement une évaluation des connaissances acquises, mais aussi un moment de fierté et d’espoir pour les élèves et leurs familles. La réussite de cette édition dépendra de l’engagement de tous les acteurs impliqués dans le processus.
Rédaction