« L’humilité, la vérité et le réalisme nous obligent de reconnaître que la République Démocratique du Congo est un pays en grave crise en dépit de discours mensongers et démagogiques des uns et des autres, soutenus par des ennemis du peuple congolais et de notre pays ». Propos du Président Exécutif du Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise, CMDC en sigle, Armand Mavinga Tsafunenga ; dans une déclaration rendue public demandant la mise en place d’une transition en République démocratique du Congo. Ceci car le pays est très loin de sortir de sa crise.
« Diriger, c’est savoir lire les signes des temps et anticiper. Un vrai chaos est devant nous. Il faut donc une mise en place urgente d’une transition exceptionnelle pour éviter le chaos de la disparition de notre pays. Tous les signaux sont au rouge » peut-on lire dans cette déclaration signée à Paris.
A en croire le Président Exécutif du CMDC, Armand Mavinga Tsafunenga ; il n’y a pas eu de vraie alternance politique en 2019 en République Démocratique du Congo, car selon lui, l’alternance politique n’a jamais été la continuité insolente d’un système ou d’un pouvoir sortant.
« L’alternance politique n’a jamais été la continuité d’un pouvoir sortant honni par le peuple ; elle n’a jamais été la continuité des massacres planifiés de la population du pouvoir sortant au pouvoir entrant, comme à l’Est et Nord-Est de la République Démocratique du Congo ; elle n’a jamais été une coalition ou un deal obscur du pouvoir entrant avec le pouvoir sortant publiquement décrié par le peuple », fait savoir Armand Mavinga.
Ce dernier souligne que la coalition FCC-CACH, étant une émanation de ce tennis politique, est aussi dans la continuité de transitions faussées, ratées et piégées par des enjeux nationaux, régionaux et internationaux qui sont contre les intérêts du Peuple Congolais et du Grand Congo.
La trompette de l’histoire a sonné pour le nouveau rendez-vous du Peuple Congolais avec lui-même en 2020 après 60 ans d’indépendance bloqués, estime notre source.
« 60 ans après l’accession de notre pays à l’indépendance, nous sommes toujours à la case du départ. Le décor est désormais planté pour l’aboutissement de la balkanisation de notre pays entamé depuis lors. C’est une question de vie ou de mort, ou nous sauvons notre pays, ou le Grand Congo disparait avec notre disparition comme peuple. Il n’y a pas d’autres compromis possibles. C’est l’enjeu majeur du moment. L’élite congolaise, dans son ensemble, a lamentablement échoué. L’humilité oblige qu’elle accepte son échec et en tire les grandes leçons pour bâtir un nouvel avenir », révèle le président Exécutif du Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise.
Ainsi, le CMDC se dit déterminé d’apporter sa contribution à la mise en place imminente d’une transition exceptionnelle, qui selon lui, va préparer le Peuple Congolais au grand rendez-vous de l’histoire en 2020.
« Toutes les vraies forces vives congolaises du pays et de la diaspora doivent se retrouver d’urgence autour d’une table, dans un contexte et un cadre exceptionnels et justes, pour un Nouveau Pacte National politique, social, sécuritaire, économique, culturel et environnemental ; et mettre en place une transition exceptionnelle pour mettre fin à l’holocauste congolais et arrêter le projet de balkanisation de la République Démocratique du Congo », propose ce conseil.
Le Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise (CMDC) appelle d’urgence le Peuple Congolais à un nouveau rendez-vous de l’histoire pour sauver le pays, qui risque de disparaître bientôt. Ceci avant de réaffirmer ses propositions pour l’imminence d’une transition exceptionnelle. Une transition qui ne sera plus une tragicomédie des partis et plateformes politiques connue depuis la fin de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) (1991-1992).
Elie Bigaba, JRI