Après le drame à la prison centrale de Makala ce lundi la nuit du 1 au 2 septembre, la Voix des sans voix (VSV) pour les droits de l’homme rappelle aux autorités qu’aucun motif et aucun prétexte ne saurait justifier les violations des droits humains dont les droits intangibles, en l’occurrence le droit à la vie.
Pour la VSV, il est important que les responsabilités en soient établient. Les avocats qui suivent de près les dossiers de leurs clients à Makala dénoncent des viols massifs présumés sur leurs clientes par des hommes en arme et d’autres prévenus soutenus par certains venus de l’extérieur, rapporte la VSV, et ce dans ce désordre que beaucoup se sont évadés, poursuit-elle.
A cet effet, les défenseurs des droits de l’homme exigent une enquête mixte et réellement indépendante sur ce qui s’est passé à la prison centrale de Makala.
Même alerte pour les acteurs politiques. Ces derniers estiment que ce qui s’est passé à Makala est très terrible, avec 129 morts et des viols de femmes, réagi sur son compte X, l’acteur politique Claudel Lubaya, avant d’affirmer que la RDC est au fond du gouffre.
Rappelons que le gouvernement congolais a dressé un bilan provisoire de 129 morts dont 24 par balles, 59 blessés à la suite de la tentative d’évasion à la prison centrale de Makala.
Rédaction