RDC : Des acteurs de la société civile en guerre pour la publication des annexes du rapport Mapping

1er octobre 2010, 1er octobre 2020, 10 ans jour pour jour que le Rapport Mapping a été publié. A Cette occasion, des milliers d’habitants réunis dans la nouvelle dynamique de la société civile et le bureau de coordination de la société civile étaient dans les rues de Bukavu en province du Sud-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo ce jeudi 1er octobre 2020 pour exiger au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, la mise en œuvre d’une justice transitionnelle en RDC.

Munis des calicots porteurs des messages de paix et d’exigence d’un état de droit, ces acteurs de la société ont demandés au Président de la République de s’ impliquer au nom de la République démocratique du Congo et au nom de toutes les victimes pour la création et l’effectivité d’un tribunal pénal international pour la RDC.

Dans leur mémorandum adressé à Félix Tshisekedi, les organisateurs de cette marche pacifique se sont dit inquiets de voir que 10 ans après la publication du rapport Mapping, aucune disposition n’a été prise au niveau national en vue de vulgariser ce rapport et ses annexes.

« Les acteurs de la société civile de la RDC en général et ceux du Sud-Kivu en particulier vous recommande entant que garant de la Nation de vous investir pour que le conseil de sécurité rende public le plus tôt possible, les annexes du Rapport Mapping contenant les noms des présumés auteurs des graves violations des droits humains en RDC », peut-lire dans cette correspondance adressée au Chef de l’Etat.

Ces acteurs des structures citoyennes recommandent également à Félix Tshisekedi d’amener les autres institutions du pays à s’investir pour la création d’un fond national des victimes de ces différents crimes et massacres.

Après la réception de ce mémorandum, le gouverneur de province, Monsieur Théo Ngwabidje Kasi a promis à ces manifestants de transmettre ce document à qui de droit, ceci avant de les féliciter d’avoir marché pacifiquement.

Signalons que cette marche est partie de la place Muzihirwa en commune d’Ibanda jusqu’au gouvernorat de province du Sud-Kivu. Cette dernière a connu la participation des composantes de la société civile, des organisations qui œuvrent dans la défense des droits humains, des associations philanthropiques, les syndicats, les confessions religieuses, les mouvements citoyens, la nouvelle dynamique de la société civile et le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu.

Elie Bigaba, JRI

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