2 janvier 2014-2 janvier 2023, cela fait exactement neuf (9) ans depuis la disparition tragique du feu colonel Mamadou Ndala Mustapha. La République Démocratique du Congo se souvient de la mort, dans une embuscade, de l’un de ses meilleurs soldats qui avait payé de sa vie pour bouter hors du territoire national les assaillants.
Retour sur quelques épisodes de la vie de ce général de brigade à titre posthume
Formé par des instructeurs belges, angolais, américains et chinois, le colonel Mamadou Ndala est commandant du 42 ème bataillon des commandos des Unités de Réaction Rapide des Forces Armées de la République démocratique du Congo.
Il s’est rendu célèbre en remportant des victoires éclatantes sur les combattants du M23, un mouvement qui sévissait dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Pendant qu’il se dirigeait vers Erengeti, dans le cadre des actions contre les groupes armés, il a été assassiné calciné dans sa jeep avec deux de ses gardes du corps le 2 janvier 2014, de suite d’une embuscade tendue, selon le gouvernement congolais, par les rebelles ougandais d’ADF-Nalu à 10 kilomètres de Beni, au Nord-Kivu.
Quelques jours après sa mort, une commission d’enquête militaire fut mise en place à Beni et plusieurs officiers FARDC furent interpellés. Alors qu’à l’origine, le gouvernement évoquait la piste des ADF, c’est celle d’un règlement de comptes au sein des FARDC qui sera privilégiée.
En rappel, Mamadou Ndala était né le 8 décembre 1978 à Ibambi, dans le territoire de Wamba (Province Orientale) marié et père de trois enfants. Il a été inhumé au camp Kokolo de Kinshasa et nommé général de brigade à titre posthume. Il a toujours été considéré comme le héros de la guerre contre la rébellion du M23, car c’est sous son commandement que les FARDC avaient repris leurs lettres de noblesse au Nord Kivu.
Deo kulila