Les déclarations de Nikki Haley, Ambassadrice des Etats-Unis auprès des l’ONU, en mission diplomatique du 27 octobre 2017 en RDCongo sur l’organisation des élections en 2018 fâche les esprits au sein des partis politiques congolais.
Dans une déclaration politique signée ce 28 octobre, les membres du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement rejettent avec forces ces propos et soutiennent que la solution à l’impasse actuelle de « notre pays ne proviendra que de nous-mêmes congolais ».
A cet effet, l’opposition retient 4 points :
- Nous restons déterminés pour le départ de monsieur Joseph Kabila sans condition au plus tard le 31 décembre 2017,
- Les propos de madame Nikki Haley n’engagent que sa propre personne et non le peuple congolais,
- Exigeons l’organisation des élections crédibles, transparentes, démocratique et apaisées conformément à l’accord de la Saint Sylvestre et dans le cas contraire, une transition sans Monsieur Kabila serait envisageable avec une personnalité neutre issue de la Société civile ayant un crédit au niveau national qu’international,
- Nous demandons au peuple congolais de prendre conscience et sa destinée en main.
Pour rappel, Nikki Haley, Emissaire du Président américain en République démocratique du Congo en séjour au pays depuis le 26 octobre, s’est entretenu avec Joseph Kabila, les partis politiques, la CENCO, la CENI et d’autres personnalités au tour du processus électoral en RDCongo.
Selon elle, la RDC devrait organiser les élections en 2018 pour bénéficier de l’appui de la Communauté internationale.
Jean-Marie Mulume