Depuis que le ministère congolais des Affaires étrangères et Intégration régionale a pris la décision d’invalider, dès le 16 octobre prochain, les passeports semi-biométriques, plus d’un Congolais en est préoccupé. A l’Assemblée nationale, deux députés sont sortis du silence et exigent l’annulation de cette mesure du gouvernement.
Au cours de la journée du jeudi 21 septembre 2017, le député national Toussaint Alonga, de l’Opposition, a initié une double action à la Justice. L’une, du côté de la Cour Suprême de Justice et l’autre du côté de la Cour Constitutionnelle.
Il justifie ses intentions d’arracher, à la clé, la réhabilitation des détenteurs de ces passeports dans leurs droits acquis, au regard, d’un florilège de dispositions de la Constitution ainsi que de lois de la République.
Pour Toussaint Alonga, « l’ordre contenu dans le communiqué du Vice-Ministre des Affaires Etrangères serait, à ses yeux, illégal que nul n’aurait l’obligation de s’y soumettre ».
Indigné par la même question, l’élu de Goma, le député Juvénal Munubo, de l’Union pour la nation congolaise (UNC) est allé déposer déposé sur la table du Bureau de l’Assemblée nationale, une question orale avec débat adressée au Vice-premier ministre en charge des Affaires Etrangères et Intégration Régionale, Léonard She Okitundu.
A l’intérieur comme à l’extérieur du pays, la tension d’une multitude des Congolais est au zénith dès lors que le gouvernement avait annoncé cette mesure dans son communiqué du 15 septembre.
Marie-Louise Nsimire