La panne est mondiale. Le site Downdetector montrait notamment des site de Facebook à de nombreux utilisateurs lundi vers 16 h GMT. La panne semblait durer depuis environ une heure.
« Nous sommes au courant que certaines personnes ont du mal à accéder à nos applications et produits. Nous travaillons à un retour à la normale le plus rapidement possible et nous présentons nos excuses pour ce désagrément », a tweeté Andy Stone, un porte-parole de Facebook.
Facebook, son application de partage de photos Instagram et ses application de messagerie WhatsApp et Messenger ont annoncé, lundi, sur Twitter, être touchés par une panne d’envergure, entraînant la chute de l’action du groupe de Mark Zuckerberg à Wall Street.
Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, les deux réseaux sociaux et les deux messageries du géant californien, subissaient une panne massive, lundi 4 octobre, affectant potentiellement des dizaines de millions d’utilisateurs dans le monde, alors que le groupe traverse l’une de ses pires crises de relations publiques.
Le site Downdetector montrait notamment des pannes dans des zones densément peuplées comme Washington ou Paris.
« Ce site est inaccessible », « Impossible de trouver l’adresse du serveur », indiquait le site de Facebook à de nombreux utilisateurs lundi vers 16 h GMT. La panne semblait durer depuis environ une heure.
« Nous sommes au courant que certaines personnes ont du mal à accéder à nos applications et produits. Nous travaillons à un retour à la normale le plus rapidement possible et nous présentons nos excuses pour ce désagrément », a tweeté Andy Stone, un porte-parole de Facebook.
À Wall Street, le cours de Facebook, déjà en baisse en début de séance, accélérait ses pertes et chutait de près de 6 %.
L’entreprise n’a pas réagi immédiatement à une sollicitation de l’AFP sur la panne.
La plateforme aux près de 3 milliards d’utilisateurs mensuels traverse l’une des pires crises de sa réputation depuis deux semaines, à cause des révélations d’une lanceuse d’alerte.
« Donner la priorité à la croissance plutôt qu’à la sûreté »
Ancienne ingénieure cheffe de produit chez Facebook, Frances Haugen a fait fuiter de nombreux documents internes et a accusé le groupe de « (choisir) le profit plutôt que la sûreté » de ses utilisateurs, dans un entretien diffusé par la chaîne CBS dimanche.
Avant son départ de l’entreprise, en mai, Frances Haugen avait emporté avec elle de nombreux documents issus de recherches internes à l’entreprise, qu’elle a confiés notamment au Wall Street Journal.
Dans un article publié mi-septembre, le quotidien a révélé, sur la base de ces informations, que l’entreprise effectuait des recherches sur son réseau social Instagram depuis trois ans pour en déterminer les effets sur les adolescents.
Avec AFP