Nord-Kivu : La société civile projette une caravane motorisée et une marche pacifique pour dénoncer les auteurs de l’insécurité

La société civile du Nord-Kivu se fait des gros soucis. Et pour cause ? La dégradation de la situation sécuritaire observée ces trois dernières années.

Son président l’a clairement dit  ce samedi 05 mai, en marge du lancement  de la pétition de l’unité du Nord-Kivu, au cours d’une interview à bâton rompu avec le journal Jambordc.info.

Selon Thomas Daquin Mwiti, L’insécurité dans le Nord-Kivu est entretenue et voulue par les ennemis de la paix.

« Nous continuons à considérer que tout ce qui se passe maintenant n’est pas du hasard puisque pendant qu’on est en train de dire que l’insécurité ne pourra s’arrêter qu’avec la division de la province, au même moment  il y a des personnes qui sont égorgées en ville de goma, des fusillades à Mugunga, des kidnapping, des tueries ciblées contre les chefs coutumiers dans le Bwito, des enlèvements dont les auteurs ne sont pas identifiés. Ça nous dit quelque chose », a déclaré en substance le président  de la société civile du Nord-Kivu.

A l’en croire, cette insécurité est entretenue aux fins de trouver un alibi de la balkanisation de la province du Nord-Kivu.

« Donc ça signifie que on est en train de terroriser les gens afin d’arriver à l’objectif qui est de couper la province. Ce qui nous reste à faire c’est de déposer une plainte pour identifier les auteurs de ces actes qui sont effectivement les initiateurs de la pétition qui veulent la division, la balkanisation de la province ».

Comme thérapeutique de choc, Thomas Daquin Mwiti envisage des actions de grande envergure, sans annoncer la date. Lesquelles actions  pourront s’étendre sur tout le territoire national, selon ses propres termes.

« Nous allons organiser une caravane motorisée et une marche pacifique sur toute l’étendue de la province. Nous pensons que nous allons obtenir l’appui de nos collègues d’autres provinces puisque ce que nous faisons ici ce n’est qu’un début de commencement. Et ça va se poursuivre sur toute l’étendue de la République».

De notre envoyé spécial à Goma Eugide Abalawi Ndabelnze

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