La société civile du Nord-Kivu a révélé, mercredi 27 décembre dans des médias locaux, des informations faisant état de la préparation des assauts des infiltrés contre le territoire congolais de Nyiragongo.
Pour la société civile du Nord-Kivu qui a été alertée par la population locale sur ces rumeurs, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la RDC doit de nouveau s’apprêter pour ne pas être surpris.
À ces propos, la Société Civile et les autochtones du Nord-Kivu sont formels.
« Il y aurait des infiltrés ces dernières semaines, dans plusieurs localités du territoire de Nyiragongo. Leur présence commence à susciter beaucoup d’inquiétude, car elle rappelle les prémisses annonciatrices des rébellions à répétition que connaît cette partie de la République », a annoncé Étienne Kambale, acteur de la Société civile du Nord-Kivu.
Les allégations faisant état d’infiltrations dans cette partie du Nord-Kivu sont difficiles à confirmer ou à infirmer à ce stade. Elles devraient être examinées d’abord au niveau du Mécanisme Conjoint de Vérification existant entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Ce, avec le concours de l’Onu et de la CIRGL, conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs.
Au stade actuel, les observateurs avertis recommandent beaucoup de prudence et de réserve.
Mais la société civile croit dur comme le fer qu’il n’y a jamais eu de fumée sans feu dans la partie Est du pays.
« Chaque fois que la Société Civile et les autochtones donnent l’alerte au sujet des infiltrations, elle finit par devenir réalité », a-t-il soutenu.
Eugide Abalawi Ndabelnze