Le Grand Kivu a été longtemps considéré comme un champ de bataille par plus d’une personne au travers les pays voisins et le monde entier. Opportunité pour Joyeux Bin Kabodjo, humoriste Congolais de s’engager dans la restauration de la dignité du Kivu, au travers le Festival Zéro Polémik.
Au cours d’une conférence de presse organisée ce mardi 12 novembre 2019, en marge de l’ouverture officielle du Festival Zéro Polémik à Bukavu, Joyeux Bin Kabodjo, son Directeur, est revenu de hall sur l’image négative que représente le Kivu à la face du monde.
« Nous sommes d’une génération née et grandie en guerre, mais cela ne signifie pas qu’il y a un champ de bataille quelque part. Plutôt c’est chaque jour que nous apprenons qu’une personne a été tuée, kidnappée, violée et/ou une personne retrouvée morte. C’est un trauma quotidien », a-t-il expliqué.
Eu égard à cette manière de penser, notre source fait savoir que, ce Festival est venu premièrement pour redorer l’image de la ville de Bukavu, de la province du Sud-Kivu, de la RDC, de la sous-région et de l’Afrique en général.
« Nous essayons à travers ce festival Zéro Polémik, d’offrir une parenthèse des vies à la population sans polémique, tout cela en regardant dans le rétroviseur et laisser de se diviser… », a dit Joyeux Bin.
A lui d’ajouter que ce festival a pour grand objectif, la cohésion sociale car, il s’agira de donner le message au public tout en châtiant les mœurs en riant.
Signalons que ce festival qui a débuté le dimanche dernier au collège Alfajiri et qui va se clôturer le samedi 16 novembre au chapiteau de Labotte à Bukavu ; va réunir des icônes d’humour africains dont Michel Gohou (Côte d’Ivoire), Michael Sengazi (Rwanda), Oumar Manet (Guinée), Charly Kem’s (Cameroun), Ismael Gasore (Burundi) et les humoristes de Bukavu comédie Club de la RDC.
Elie Bigaba, JRI