Le 17 Mai de chaque année la République Démocratique du Congo commémore l’entrée triomphale de de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération (AFDL) à Kinshasa sous la conduite du feu président Laurent désiré Kabila.
L’AFDL est une coalition rebelle qui avait fait chuter le maréchal MOBUTU le 17 mai 1997.
Cette entrée avait crééé un espoir aux âmes des congolais en situation de d’espoir. A son arrivée l’AFDL a mis fin aux 32 ans de régime dictatorial du roi Mobutu Seseseko.
D’autre part, cette date représente une désolation pour le peuple congolais car, elle a laissé un grand vide dans ces deniers qui jusqu’à présent subissent les effets néfastes, comme notamment l’incursion des rebelles dans l’Est du pays, la pauvreté qui ne dit pas son nom dans presque tous les domaines en RD Congo en général et au Sud-Kivu en particulier, estiment les analystes.
Au regard du bilan des vingt – deux années écoulées, les congolais sont meurtris dans l’âme et espèrent toujours un changement.
Selon plusieurs organisations des droits humains, à l’occurrence FIDH, Oxfam, Amnesty International et Human Right Watch, pour ne citer que celles-là, les violations des droits de l’homme sont accablantes. La femme congolaise paye le plus lourd tribut de l’ère AFDL, violentée, humiliée et détruites.
Pour une petite histoire, Laurent-Désiré Kabila est devenu président de la République après la libération de Léopoldville, actuellement Kinshasa la capitale de la RDC. Il a été assassiné le 16 janvier 2001 dans son bureau à Kinshasa.
Son fils Joseph Kabila qui lui a succédé à partir du 26 janvier 2001 restera au pouvoir jusqu’au 24 janvier 2019, date de l’installation de l’actuel président Félix-Antoine Tshisekedi.
Johanna Byenda