Le village de Tchomia, situé dans la chefferie des Bahema Banywagi, dans la plaine du Lac Albert en Ituri, a été le théâtre d’un drame terrible la nuit de ce lundi 28 août. Deux personnes ont été abattues par un militaire incontrôlé, suscitant l’indignation dans la région.
La société civile locale a confirmé cette nouvelle choquante à libregrandlac.com. Cette structure citoyenne évoque un problème conjugal qui aurait dégénéré en tragédie.
Le militaire aurait poursuivi sa femme jusqu’au domicile de son beau-frère, où il aurait finalement tué ce dernier ainsi que son épouse.
La situation est d’autant plus préoccupante que, jusqu’à présent, aucune communication n’a été faite par les autorités militaires ni par l’auditorat pour confirmer les faits et annoncer l’ouverture d’une enquête.
Cette absence de réaction suscite l’indignation de la population locale, qui réclame justice pour les victimes.
Malheureusement, il s’agit du deuxième cas de meurtres en l’espace d’un mois dans la région du lac Albert et dans le même village de Tchomia. Le mois dernier, 13 personnes ont également été tuées par un militaire loyaliste de la force navale. Ces incidents répétés soulèvent des questions quant à la sécurité et à la présence de militaires incontrôlés dans la région.
Tchomia, situé à 62 km au Nord-est de Bunia, est un village qui fait face à de nombreux défis sécuritaires. Les habitants craignent pour leur vie et appellent à ce que des mesures soient prises pour assurer leur protection.
La société civile locale exhorte les autorités compétentes à prendre des mesures immédiates pour arrêter le militaire responsable de ces meurtres et à s’assurer que la justice soit rendue. Les habitants de Tchomia ont déjà été traumatisés par ces événements tragiques et ils méritent de vivre en sécurité dans leur propre communauté.
En attendant une action des autorités, la population reste dans l’attente d’une réponse, espérant que des mesures seront prises pour empêcher de nouveaux drames de se produire et pour que les responsables soient tenus pour compte de leurs actes.
Rédaction