En marge de la journée mondiale sans téléphone portable qui a lieu chaque 6 février et visant à réduire la dépendance au téléphone cellulaire en incitant les gens à ne pas utiliser leur téléphone pendant au moins 24 heures ; aujourd’hui le téléphone à révolutionné les communications, les recherches et les documentations dans le monde. Dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, à l’Est de la RD Congo, le téléphone portable joue le rôle de la bibliothèque, de la source d’information la plus rapide et documentation des certains étudiants. Rôle qui n’est pas partagé entre étudiants, mais également les bibliothécaires.
Pour Lysa SIBO, étudiante en sciences de l’information et de la communication, tout en reconnaissant quelques impacts négatifs du téléphone sur sa vie quotidienne ; son téléphone reste son premier outil qui lui permet d’être à la une de l’actualité mondiale.
« Mon téléphone me sert d’un instrument d’actualité. Avec mon téléphone facilement je peux avoir toutes les actualités du monde. Le fait de passe toute une journée sans téléphone avec l’évolution de la technologie, pour moi c’est impossible. Tous les jours je dois être à la une de l’actualité, si je laisse passer une journée sans mon téléphone, je ne saurai pas ce qui se passe dans le monde. J’admets que de fois le téléphone peut avoir des impacts négatifs sur la vie quotidienne, il arrive que je sois distraite au cours à cause des publications qui tombent à tout moment dans mon téléphone, […]’’.
De son côté, Moise MATERANYA, étudiant à Lumière de Bujumbura campus de Goma, l’évolution de la technologie dans le domaine de la documentation en ligne via téléphone est à la base des publications des fausses informations, vu qu’au moins 6 étudiants sur 10 ont des smartphones.
” Avec l’évolution de la technologie et coût réduit des téléphones sui donnent accès à Internet; plusieurs personnes publiés des fausses informations ou modifiés les publications des autres. ce qui est un sérieux problème pour nous en tant que futur cadre de ce pays. Nous devons être objectif dans nos affirmations qui doivent avoir des soubassements fondés sur des ouvrages consultés. Avec tous ces flux des données disponibles sur la toile, nous risquons de tomber dans l’erreur d’affirmer des fausses informations. Avec un livre ou un article parut, il est facile de vérifier l’authenticité du document”; a-t-il souligné.
Par ailleurs, la bibliothèque reste l’une des sources fiables pour les étudiants et rechercheurs affirme Jean-Claude Nondo que nous avons interrogé dans sa bibliothèque presque vide des lecteurs.
” Il est difficile de totaliser vingt lecteurs en une journée, mais ceux là qui viennent consulter les ouvrages, on sent en eux le goût d’apprendre, de ces documentés. Ici, c’est vraiment très calme, si quelqu’un veut être à l’abri des distractions, il doit aller à la bibliothèque là, il y a un silence qui permet de ce concentrer. Comme vous l’avez remarqué, ma bibliothèque est presque vide. Je conseille toujours aux étudiants de lire des ouvrages en dur, parceque là je suis sûr à 80 % que l’idée générale du livre reste dans la tête de l’étudiant. La première et la plus grande chose que nous déplorons est que la plupart des étudiants ici à Goma, utilisent leurs téléphones pour faire le plagiat des TFC et mémoires”, déplore-t-il.
En rappel, la journée mondiale sans téléphone portable a été initiée par l’écrivain français Phil Marso dans le but de sensibiliser les gens contre la nomophobie, qui est ici la peur de ne plus avoir de contact avec un téléphone portable.
Augustin Sadiki depuis Goma