La notabilité Buuma Bw’ebatembo de Bunyakiri en territoire de Kalehe (Sud-Kivu) exprime son soutien à l’initiative visant la réhabilitation de la route nationale numéro 3 (RN3). Elle espère que les travaux se poursuivront jusqu’à leur achèvement.
La population de Bunyakiri, accueille avec soulagement le début des travaux de réhabilitation de la RN3 . Ce tronçon qui relie laville de Bukavu en passant par Miti en territoire de Kabare va à Bunyakiri, Walikale, jusqu’à Kisangani est abandonné depuis 1990.
Il était devenu impraticable en raison de bourbiers, de ponts effondrés et de glissements de terrain. Ce mauvais état de la route aggravait le sous-développement et l’insécurité dans la région.
Les travaux, menés par la société NGE, suscitent l’espoir d’une amélioration des conditions de vie locales, comme l’a exprimé la notabilité Buuma Bw’ebatembo, à travers Pacifique Bawawete.
“Nous avons adressé un message de remerciement auprès de son Excellence le chef de l’État pour nous avoir promis, nous avoir donné encore la route nationale numéro 3 qui était abandonnée depuis la République du Zaïre. C’était une route très délabrée mais dans son patriotisme, il s’est rappelé cette communauté longtemps oubliée et il a collaboré avec la société NGE avec lui ils ont signé le contrat de modernisation de cette route de Miti jusqu’à Kisangani en passant par Bunyakiri-Hombo et Walikale, écrit-il.”
La réhabilitation de cette route est perçue comme un levier de développement économique. En rendant la RN3 praticable, elle devrait non seulement améliorer la vie des citoyens en facilitant les échanges commerciaux, mais aussi augmenter les recettes de l’État congolais. Cette route, qui relie plusieurs provinces, pourra stimuler le développement régional et national.
Le 11 septembre, la ligue des jeunes ”Katembo” pour le développement intégrale a adressé une lettre aux députés nationaux élus de Kalehe à s’impliquer dans la question de la réhabilitation des infrastructures dans cette entité en citant la RN 3 et 2 pour booster le développement de la population locale.
Rédaction