L’instabilité politique au Sud-Kivu exacerbée par chaque mise en place provoque plusieurs fois des tensions au sein de la classe politique. Pour Romain Cishugi, enseignant d’universités et chercheur en paix et résolution des conflits, les causes historiquement sont plus politiques.
A titre illustratif, les récents arrêtés signés par le gouverneur Jean-Jacques Purusi nommant les membres de son cabinet et les responsables de la Direction provincial de mobilisation et encadrement des recettes (DPMER) ont créé des remous au sein des partis politiques membres de l’Union sacrée de la nation.
Certains animateurs de la famille politique que le gouverneur (USN) ont exigé le retrait de ces arrêtés qu’ils qualifiaient des tribaux.
Pour Romain Cishugi, enseignant et chercheur en paix et transformation des conflits, historiquement, les divisions et conflits sont souvent exploités par les élites politiques, exacerbant les tensions à chaque changement dans la gestion des pouvoirs locaux.
Cette situation pourrait être vue comme un défi de gouvernance qui entrave à la paix mais aussi une faiblesse de l’État. Le manque de dialogue inclusif et la persistance des rivalités identitaires accentuent les conflits, explique notre source.
Romain Cishugi, revient ici dans cet extrait sur les mécanismes possibles à mettre en place pour tenter d’atténuer ces tensions👇🏿
Juvénal MUTAKATO