Au lendemain de la suspension préventive du Maire de la ville de Bukavu, Monsieur Bilubi Ulengabo Mechack par le gouverneur de province du Sud-Kivu, le bureau urbain de la nouvelle dynamique de la société civile salue cette décision qui selon cette structure citoyenne, c’est une décision longtemps sollicitée par les habitants de la ville. La NDSCI l’a fait savoir dans une déclaration rendue public ce mardi 12 janvier 2021 à Bukavu que jambordc a exploité.
Tout en saluant cette décision, la NDSCI soutient et encourage des décisions pareilles et invite l’autorité provinciale à agir avec la même sévérité dans d’autres entités déconcentrées et décentralisées de la province en générale et dans les trois communes de Bukavu ( Kadutu, Ibanda et Bagira), en particulier. Ceci afin de dégager toute la médiocrité qui a élu domicile à la tête desdites ETD rendant ainsi impossible tout espoir de leur développement.
« Au vue de la gravité des faits reprochés au Maire tel que clairement dit dans l’arrêté de sa suspension, la NDSCI, invite le Gouverneur de Province, toutes affaires cessantes, à aller au-delà de la simple suspension préventive en le traduisant en justice pour tous ces graves griefs mis à sa charge; et à défaut, la NDSCI invite Mme le Procureur Général près la Cour d’Appel du Sud-Kivu à s’en saisir d’office afin que justice soit rendue et que tous ceux qui, de près ou de loin, seraient impliqués dans ces graves faits infractionnels soient sévèrement châtiés. Et ça serait État de Droit tel que prôné par le Président de la République, SE Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », peut-on lire dans cette déclaration.
La NDSCI invite enfin le Gouverneur de Province à prêcher par l’exemple en étant lui-même un modèle de bonne gestion devant commencer par sarcler sa propre cour. Et ça serait “gouverner autrement”.
Pour information, le maire de la ville de Bukavu a été suspendu dans la soirée de ce lundi 11 janvier 2021 par le gouverneur de province. Il est reproché de la megestion administrative et financière, vente illicite des parcelles de l’Etat congolais, prolifération des marchés pirates sur les artères principales de la ville de Bukavu, l’insécurité causée par l’absence de l’éclairage public etc.
Rédaction