Bukavu : Plusieurs élèves n’ayant pas satisfait aux Exétats passés restent non admis un mois après le début de cours

Les parents de plusieurs élèves continuent à fustiger la non admission de leurs enfants qui n’ont pas satisfait aux examens d’État de l’année passée 2021-2022 dans leurs établissements respectifs

Selon certains parents rencontrés par un reporter de jambordc.info, les préfets d’école exigent un montant donné avant que les élèves ne soient autorisés à refaire l’année.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

L’un d’eux pour qui l’enfant étudiait à l’Institut Fadhili indique que la plus part des élèves ayant échoué aux examens d’état 2022 dans cette école restent abandonnés dans la rue par le préfet qui leur exige de payer une somme de 60$ avant de les admettre en classe pourtant il y a eu trop d’échec.

“Nous avons suivi un communiqué selon lequel tous les enfants ayant raté les diplômes devraient rentrer à l’école sans condition mais curieusement depuis la publication des résultats d’examen d’état qui a compté les échecs en masse, nos enfants de l’institut Fadhili n’ont jamais repris le chemin de l’école. 60$ c’est beaucoup pour les parents désespérés que nous sommes de même que nos enfants d’ailleurs. Sur 25 candidats malheureux dans la section Math physique à cette école, seulement 5 ont repris les cours car 20 d’entre eux ne sont toujours pas en ordre avec ces frais ” Déplore -t-il.

Ce parent demande aux autorités de s’impliquer davantage dans ce dossier pour décourager les chefs d’établissements qui piétinent délibérément les décisions des autorités de tutelle.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Contacté à ce sujet le préfet de cette école Mulashe kabale n’est toujours pas disponible pour répondre à nos questions mais à son nom, la proviseur de Fadhili Déodate Buhendwa a fait savoir que cet argent (60$) n’est pas perçu pour l’inscription des élèves mais plutôt pour l’achat des bancs ou ces élèves pourront s’assoir pour suivre les cours dans des bonnes conditions .

 

Gisèle Bashwira.

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