Bukavu: l’organisation CREEIJ appelle le maire Bilubi à quitter la gestion si le fardeau lui semble être lourd

Des organisations de la société civile et analystes indépendants ne cessent de se prononcer sur la gestion de la ville de Bukavu sur le plan sécuritaire et assainissement.

Après la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI), le adre de Récupération et d’Encadrement pour l’Epanouissement des Jeunes (CREEIJ) se lance en jeu et demande l’amélioration de la gouvernance à la mairie de Bukavu.

Cette organisation des jeunes déplore de voir la croissance de la criminalité urbaine avec des multiples cas de corps sans vie, braquages et assassinat à longueur des journées.

Sur le plan environnemental, CREEIJ dit constater avec amertume la persistance de l’insalubrité en ville suite au manque de la politique de gestion des déchets et les stratégies d’évacuation régulière des immondices dans les marchés et avenues.

Au cours d’un entretien avec Jambordc.info le samedi 23 Avril 2022, le coordonnateur provincial de la CREEIJ, Emmanuel Mikalaba s’est dit être touché négativement par la croissance de l’insécurité dans une ville insalubre.

Celui-ci demande au maire de la ville Bilubi Ulengabo Meschac de bien vouloir déposer le tablier si la tâche lui confier semble être difficile à réaliser.

« Nous constatons que la situation est déplorable dans la ville de Bukavu, l’insécurité et l’insalubrité font souffrir la population sans que nos dirigeants ne fournissent des efforts pour trouver des solutions. Allez par exemple à la place de l’indépendance, vous verrez que notre ville est mal gérée. La question de l’assainissement doit concerner d’abord le maire de la ville, lui qui pourra charger maintenant ses bourgmestres, mais c’est difficile avec le maire actuel. On a comme impression que le fardeau est lourd pour le maire de la ville » déclare Emmanuel Mikalaba.

Et d’ajouter:

« Nous appelons l’autorité urbaine de revenir sur sa mission régalienne d’assainir la ville et de protéger comme il faut la population. Aujourd’hui la place de l’indépendance est comparée à une poubelle à chaque tombée de la pluie et rien n’est envisagé », poursuit Mikalaba

En tant qu’organisation nous pouvons contribuer mais l’élude doit être pris par la mairie. S’il y a une bonne politique de gestion les choses peuvent s’arranger » a-t-il conclu.

De Don

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