Bukavu : Les élèves de l’école Matimanyi n’ont pas encore repris les cours, ces derniers ont barricadé la route la matinée de ce mardi à Nguba

Pendant que l’année scolaire a débuté le 5 septembre particulièrement à Bukavu, les élèves de l’école privée Matimanyi n’ont pas repris les cours comme prévu.

Les enseignants ainsi que les élèves de cet établissement ont rencontré leur école scellée tôt le matin de ce même lundi 5 septembre avec une garde des éléments de la police pour bloquer toutes les entrées de Matimanyi.

Se rendant aux cours ce mardi 6 septembre dans l’espoir d’étudier normalement, ces apprenants ont encore rencontré leur école située sur avenue du Plateau en face du Centre d’accueil protestant(CAP) en commune d’Ibanda toujours assiégée.

C’est depuis 7h30 de ce mardi que ces élèves mécontents ont brûlé des pneus et barricadé la route à l’aide des pupitres au niveau du CAP perturbant ainsi la circulation normale sur cette partie de la ville de Bukavu.

Rencontré sur place Byamungu Sarah élève finaliste de l’école Matimanyi regrette de voir que ses collègues qui étudient ailleurs ont débuté les cours depuis hier lundi alors que pour eux la situation demeure incertaine.

De son côté Lévy Mushuko préfet de cette école dit ne pas comprendre comment des personnes non encore clairement identifiées se font passer pour des propriétaires de l’école Matimanyi perturbant ainsi sans raison le début des cours pour leurs apprenants.

“Ce bâtiment, appartient à Mundyo Mwenyimusiba le promoteur du complexe scolaire Matimanyi. Il a le titre lui accordé par l’Etat congolais. Cet immeuble lui a été cédé par la communauté 40 ème SECA, les procès verbaux existent signés par plusieurs pasteurs”, Explique-t-il.

Lévy Mushuko demande aux autorités compétentes de mettre Matimanyi dans ses droits surtout que ce dossier est déjà au niveau de la cour de cassation.

Sachez que de certaines indiscrétions nous apprenons que c’est depuis le 06 août 2022 que la situation n’est pas bonne au complexe scolaire Matimanyi. Ceci suite à un dossier judiciaire opposant deux parties qui se disent toutes être propriétaires de cette parcelle.

Il sied cependant de signaler que nos efforts pour entrer en contact avec l’autre camp qui revendique cet immeuble n’ont pas abouti, visiblement un dossier à suivre.

Deo Kulila.

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