Le CICD, collectif d’intellectuel pour le Congo de demain condamne le comportement incivique qui vise à détruire l’image de la ville de Bukavu longtemps appelé ville propre. Cette organisation s’inquiète du fait que bon nombre d’habitants ne s’inquiètent pas de savoir le pourquoi des ordures sur les altères de la ville, qui cherchent à la transformer en poubelle publique. Le CICD, condamnent le comportement de certains habitants qui déversent le soir ou tôt le matin les ordures ménagères dans des caniveaux ou même sur la route.
Depuis quelques temps, le CICD s’est rendu compte que c’est devenu une habitude de se lever le matin et retrouver sur les trottoirs, devants certaines maisons d’habitation et certaines entreprises de la place; des saletés dont la providence seraient dû au manque des poubelles publiques à des endroits appropriés. Certains habitants mal intentionnés laissent couler les centrales de leurs latrines dans des caniveaux par manque de services publics chargés de la salubrité de la ville. Il en est de même, des passants qui jettent des saletés par ci par là sans se gêner car ils n’ont jamais été inquiétés par les organes appropriés.
Pour pallier à cette pratique qui conduit à plusieurs cas de maladie et salir l’image de la ville de Bukavu, le CICD demande à la mairie de rendre disponible des poubelles publiques distantes de moins de 150 mètres placées sur les trottoirs. D’exiger aux tenanciers des entreprises exerçants des activités le long des artères de la ville, de placer les poubelles devant leurs portes. De sensibiliser et exiger la présence d’une poubelle dans chaque ménage que la mairie facilitera l’évacuation quotidienne. Créer et entretenir les poubelles des marchés urbains. Concevoir une politique efficace de la gestion de déchets et créer une poubelle publique centrale hors de la ville capable de recevoir tous les déchets issus des poubelles publiques.
Pour bien travailler et remplir son rôle, la mairie doit créer une complicité avec la police nationale pour sanctionner sévèrement ceux qui continueront à rendre ville salle ; et sensibiliser les habitants d’abandonner certaines pratiques nocives à la vie humaine, ajoute notre source.
Rachel Rugarabura, JRI