La Centrale hydroélectrique de la Ruzizi 2 est menacée par des déchets plastiques et autres immondices charriés à chaque tombée des pluies. Ce qui justifie la perturbation en énergie électrique dans la ville de Bukavu et de ses environs a indiqué ce mardi 24 septembre, le directeur régional de la Société nationale d’électricité (SNEL) Sud-Kivu.
Au cours d’une visite guidée à la centrale électrique, le directeur de la SNEL a expliqué aux journalistes que la pollution de la rivière Ruzizi par de nombreux déchets, surtout en plastique impacte négativement au bon fonctionnement des tribunes de cette société à ce début de la saison pluvieuse.
Ce qui conduit aux coupures intempestives, faire savoir Jovit Mulemangabo qui condamne la mauvaise gestion des déchets en plastique abandonnés partout dans la ville et qui finissent sur les installations de la SNEL.
“Quand les tribunes ne tournent pas à la vitesse requise, le courant ne sort pas correctement, ce qui provoque le délestage. Les quatre conduites forcées que vous voyez là doivent être remplies d’eau pour alimenter les machines et atteindre les vitesses recquises,” explique le directeur régional de la SNEL.
Le directeur régional de la SNEL souligne que la stabilité de l’électrification par système cash power demande une participation de tous dans l’abstinence de jeter les bouteilles et tout autre déchets plastiques dans les caniveaux.
” La ville de Bukavu est une ville montagneuse. Tout ce qui descend des collines et entre dans les caniveaux finit par se retrouver ici au barrage de la Ruzizi. C’est pourquoi nous demandons à la population de bien gérer leurs déchets ménagers,” exhorte -t-il.
Pour rappel, les dernières pluies qui se sont abattues dernièrement sur la majeure partie de Bukavu ont charrié tous les déchets en stockage depuis la saison sèche vers la rivière Ruzizi.
La sentinelle
La SNEL est mieux placée financièrement pour lancé un projet de récolte et transformation de dechets plastiques en objets d’utilisation à longue durée de vie comme les chaises, les assiettes, les tissus polyester… Le même système que le phénomène MABENDE . vous allez encore voir les étrangers venir exploiter cette mine d’or.