A Bagira dans la ville de Bukavu (Sud-Kivu), l’organisation Initiative pour l’avenir meilleur (INAM ASBL) a célébré la journée internationale des personnes en situation de handicap ce mardi 03 décembre. Ce moment a été consacré à un partage d’expérience entre les personnes handicapées afin de sensibiliser cette catégorie des citoyens à avoir confiance en eux.
En effet, depuis 1992, la journée internationale des personnes handicapées est célébrée chaque le 3 décembre de chaque année à travers le monde. La journée vise à promouvoir les droits et le bien être des personnes en situation de handicap dans toutes les sphères de la société et du développement ainsi qu’à croître la sensibilisation à leur situation particulière sur le plan politique, économique et culturel.
Au cours de cette commémoration, les participants venus nombreux dans la grande salle de la paroisse catholique de Bagira, ont soulevé plusieurs défis, notamment l’accès difficile aux soins médicaux, la discrimination, ainsi que l’accès au moyen pour entreprendre.
Cependant, Blaise Bulonza coordinateur de l’INAM a dit que cette activité vise l’inclusion de la personne avec handicap dans les efforts de développement durable.
« L’implication de la personne vivant avec handicap dans la gestion de la chose publique est reconnue en RDC. Elle est reprise dans la loi électorale qui a été voté à l’Assemblée nationale, également le code congolais du travail ; la participation de personnes vivant avec handicap à la vie publique et à la vie politique et d’autres conventions déjà ratifiée par la RDC. Cependant, dans la pratique nous remarquons qu’il y a contraste entre les principes et la réalité car les personnes vivant avec handicap sont parfois l’objet de monquerie, de sous estimation surtout de discrimination dans nos sociétés pourtant le handicap diffère d’un cas à l’autre. A titre d’exemple dans la ville de Bukavu, des personnes vivant avec handicap se sont portées candidates à la députation nationale ou provinciale, mais la plupart de concitoyens les ont sous-estimées sur base de leur état, alors que ces personnes jouissent d’importante qualité morale et intellectuelle, » regrette Blaise Bulonza.
Signalons que l’activité a connu la participation de l’abbé Jean-Marie Balegamire, en sa qualité du membre du conseil d’administration de l’INAM.
Rédaction