Bukavu/décision d’immatriculation des motos : Les motocyclistes exigent plus de clarté dans l’affectation de ces frais

Les motocyclistes de la ville de Bukavu apprécient la mesure moratoire de l’autorité du Sud-Kivu leur accordant un mois de circulation pour harmoniser leurs documents des bords.

Ils l’ont fait savoir ce lundi 18 juillet 2022 à un reporter de jambordc.info.

Selon l’un d’eux rencontré à la place Mulamba, Jackson Safari, les autorités devaient d’abord revoir le prix du gilet d’identification. Il est vrai que c’était à 10$ mais maintenant à 7 et cela pour seulement les 2000 premiers motards qui achèteront, c’est encore trop.

“Nous avons la volonté de se faire identifier et être en ordre avec les documents de bords pour barrer la route à ceux qui infiltrent notre secteur. Cependant, le problème en est que parfois nous passons la commande des plaques mais au ministère de transcom on nous dit que le stock est déjà fini. S’agissant des gilets d’identification, nous demandons a l’autorité de revoir encore une fois le prix parce que c’est encore exorbitant contrairement aux autres villes comme Goma par exemple où nos collègues ne déboursent aucun sou pour cela. Quant à l’affectation de ces taxes c’est là que tout le problème réside, aucune contrepartie palpable ce qui est dommage.” Renchérit ce motard avant de démarrer son engin pour la recherche des clients.

En effet, dans le conseil des ministres du 15 juillet 2022, plusieurs mesures ont été arrêtées pour lutter contre l’insécurité en ville. A en croire le compte rendu de ces assises, 20 jours étaient accordés aux propriétaires des motos et tricycles(badjaje) pour se mettre en ordre avec les documents des bords parce que plusieurs engins non identifiés ne cessent de commettre des déviations sécuritaires en ville comme en Province. A partir du 8 Août, aucun n’engin ne devait circuler sans les documents exigés.

Cette décision a cependant était revue par le gouverneur Théo Ngwabidje le dimanche 16 juillet 2022. L’exécutif provincial a accordé un délai de 30 jours à dater du 15 juillet pour que ses administrés motocyclistes et tricycles se mettent en ordre. C’était à l’issue d’une rencontre d’échange avec les représentants des organisations des motards dont l’AMOCYCO, ASONAMO, APROMOTCO, APROMOTRIVE, COTAMISK et TRACTED venus pour un plaidoyer au près de l’autorité.

A en croire la cellule de communication du gouvernorat, ce moratoire de 30 jours s’applique seulement à la mesure interdisant la circulation des taxis motos et tricycles sur l’avenue Patrice Emery LUMUMBA de labotte jusqu’à la frontière ruzizi1 arrêtée également le 15 juillet dans le conseil des ministres.

Déo Kulila

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