Bukavu : Construction des maisons aux cimetières de Ruzizi, la société civile veut voir l’autorité en action

La Société civile appelle les autorités politico-administratives à s’exécuter sur l’affaire de spoliation des cimetières de la Ruzizi après l’annonce du recalage de la démolition des maisons érigées sur ce site impropre à la construction dans la commune d’Ibanda en province du Sud-Kivu. Rapporte Marie Migani, présidente a.i du bureau de coordination de la Société civile Sud-Kivu, dans un entretien avec le reporter de Jambordc.info, ce mardi 27 Juillet 2020.

Selon cette activiste de la Société civile, 8 jours après l’annonce du report de démolition des maisons sur le site spolié des cimetières de la Ruzizi qui serait dû à des aléas logistiques, les autorités compétentes devraient procéder sans attendre à l’exécution du plan de destruction de ce site.

Notre source pense que, rester sans rien faire au vu de la population va gâter davantage leur crédibilité auprès de cette dernière, et que les mots des autorités risquent de ne pas être pris au serieux par la suite.

« Lorsqu’une autorité donne un ordre, cet ordre doit être respecté. Puisque si cela n’est pas réalisé, on ne va pas prendre au sérieux les mots des autorités après. Nous nous sommes là pour dénoncer, mais l’exécution revient dans les attributions des autorités », a déclaré Madame Marie Migani.

De son côté, le Ministre provincial des affaires foncières, Emmanuel Ndigaya Ngezi, révèle que le recalage de la démolition de ces maisons sur les cimetières de la Ruzizi était envisagé suite à des difficultés d’ordre logistique.

« Oui c’est vrai qu’il y a eu report quant au plan de destruction des maisons érigées vers les cimetières Ruzizi, suite à des complications d’ordre logistique mais cela sera bientôt réglé. La démolition de ces maisons sera effectuée incessamment », a rassuré Emmanuel Ndigaya.

Rappelons que la démolition des maisons érigées aux cimetières de la Ruzizi devrait intervenir en date du 19 Juillet dernier cependant renvoyée à une date ultérieure.

Alpher Kalala

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