Après l’attentat à la bombe artisanale dans l’église 8 ème CEPAC de la commune de Kasindi-Lubirigha, cité frontalière avec l’Ouganda située à 90 kilomètres au Nord Est de la ville de Beni au Nord-Kivu, le dimanche 15 janvier 2023, les conséquences sont encore énormes.
Le bilan de cet acte terroriste fait actuellement état de plus de vingt (20) morts et soixante (60) blessés.
Certaines sources du gouvernement central condamne avec fermeté cet attentat à la bombe qui selon lui, a été perpétré visiblement par des terroristes de forces démocratiques alliés (ADF), ce dimanche contre les paisibles citoyens en plein culte dans cette paroisse protestante.
Par ailleurs, le gouvernement tient à rassurer la population congolaise tout entière que les services de sécurité ont pris le contrôle du lieu du drame ayant causé perte en vies humaines et plusieurs blessés qui sont pris en charge au centre de santé de référence de Kasindi.
le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya précise que les enquêtes ont été ouvertes dans le but de détecter l’origine de cet acte terroriste.
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima s’est rendu à Kasindi pour constater les dégâts. Les effets de la déflagration de la bombe sont encore visibles. On peut voir des chaises, bancs cassés et des signes d’explosion sur les murs.
Il importe de signaler qu’au regard de cet événement macabre, le gouvernement français se dit être horrifié par l’explosion de cette bombe et présente ses sincères condoléances aux familles des victimes, a écrit l’ambassadeur de la France en RDC sur son compte tweeter,dans les premières heures de ce lundi 16 janvier.
Marc Bashonga