Dans une déclaration rendue publique, mardi 10 juillet, la corporation des journalistes se dit consternée par la séquestration et les traitements dégradants de deux journalistes, samedi dernier dans la ville de Bukavu, par un officier de FARDC connu sous le nom d’Innocent. L’organisation des professionnels des médias accorde à l’agresseur une durée de 3 jours pour se repentir.
Ci-dessous la déclaration de l’UNPC
L’Union Nationale de la Presse du Congo, section du Sud Kivu, déclare avoir été saisie par les confrères Ronely Ntibonera de la Radio Svein et Ghislain Watongoka de la RTNK, autour de la séquestration et d’autres traitements inhumains et dégradants de la part du capitaine « Innocent » des Fardc et qui passe comme mandataire de la concession Mobutu sur avenue Nyofu, en commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu. Le malheureux incident a eu lieu le samedi 7 juillet 2018 dans un conflit parcellaire sur cette concession.
L’UNPC se déclare indignée et consternée par ce comportement de la part de cet officier de l’armée congolaise.
L’UNPC exige endéans 72 heures, des excuses solennelles de la part du capitaine « Innocent » et son engagement ferme à respecter le travail des journalistes.
L’Union Nationale de la Presse du Congo, section du Sud Kivu, remercie les officiers qui se sont impliqués pour remettre en bonne et due forme les matériels des journalistes séquestrés.
Fait à Bukavu, le 10 juillet 2018
Pour l’UNPC Sud Kivu,
Darius KITOKA
Président