Une accalmie s’est observée la journée de ce mercredi 25 juin à Kabare-centre (Sud-Kivu) après une journée de ce mardi marquée par des affrontements opposant un des groupes armés Wazalendo aux éléments de l’AFC/M23. Quelques activités socio-économiques, telles que, le petit commerce, le transport en commun et scolaires ont repris timidement, rapporte la société civile de la place.
Ces affrontements qui ont éclaté depuis l’aube à Cirunga-centre ce mardi se sont étendus à Kagabi puis Bushwira l’avant-midi. Jusqu’à 14 heures, heure locale, de coups de feu parfois à l’arme lourde et légère étaient entendus dans plusieurs localités de Cirunga, Kagabi et Bushwira.
Selon nos sources, un calme est revenu aux environs de 15h jusqu’à ce mercredi, nous informe la société civile.
Décès par balles
Au moins dix cas de décès parmi les civils sont documentés ce mercredi. A en croire différentes sources de la société civile jointes par notre rédaction ce mercredi, 10 corps ont été ramassés, notamment, cinq à Bushwira, quatre à Cirunga et un à Kagabi.
Parmi les dix corps, « neuf ont été touchés par balles, tandis que l’autre aurait été fortement tabassé puis jeté dans une toilette à Kagabi par des inconnus» affirme l’un des acteurs contacté.
La plupart de ces corps ont été enterrés ce mercredi, dans une douleur, indique la société civile.
Par ailleurs, l’on note cinq blessés par balles dans les trois groupements affectés par cette violence, renchérit nos sources. Ces personnes blessées ont été acheminées à l’hôpital général de Mukongola, puis à l’hôpital provincial général de référence de Bukavu. provincial.
Recommandations
Face à cette escalade de la violence dans la zone, la société civile propose aux parties belligérantes dans ce conflit armé à respecter le cessez-le-feu décrété. La société civile s’adresse également aux autorités de la République démocratique du Congo à s’impliquer activement afin de retrouver la paix.
« Nous lançons un cri d’alarme aux belligérants de respecter le cessez-le-feu pour préservez des vies humaines, surtout en cette période de fin d’année scolaire. Nous demandons également aux autorités compétentes de notre pays de travailler urgemment sur la question en prônant le dialogue qui est déjà initié afin que la paix revienne, » a recommandé Rodrigue Munguakonkwa.
Rédaction