Seize (16) ans déjà jour pour jour, depuis que Serge MAHESHE Kasole quitta la terre des hommes.
Respectivement Journaliste à la Radio Okapi station de Bukavu, il fût brutalement assassiné par des hommes armés non autrement identifiés, alors qu’il rentrait de service vers son domicile respectif.
Dans la soirée du 13 juin 2007, Serge Maheshe, journaliste et directeur d’antenne de la Radio Okapi Bukavu, un projet conjoint de la Fondation Hirondelle et de la Mission des Nations unies (MONUSCO), a été abattu, en pleine rue, par deux hommes en civil, armés de kalachnikovs le 13 juin 2007.
Face à la loi et au droit
Une justice qui dés le premier jour a fait preuve de limites en banalisant ce crime et vouloir imposé une version biaisée des faits. L’injustice l’a emporté contre toi, ta famille biologique et toute la corporation journalistique congolaise et mondiale.
En ce seizième (16) anniversaire de la commémoration de son assassinat, plusieurs observateurs restent convaincus que Serge Maheshe a été victime de la situation politique qui prévalait dans le pays, avec la réconciliation de différents protagonistes qui mûrissaient toujours en eux un esprit machiavélique et de suspicion malgré la toute première élection démocratique au pays en 2006 à l’issue d’un gouvernement de coalition et durant lequel, les journalistes et défenseurs de droit de l’homme ont toujours été la cible de différent conflit socio-politique.
La plus grande question qui ne cesse de murire le commun de mortel est de savoir si l’assassinat de Serge Maheshe était-il un crime d’État ou un crime monté de toute pièce ? n’a-t-il pas été victime de l’une des parties au conflit qui n’appréciaient pas sa manière de traiter l’information en toute impartialité, car MAHESHE Kasole figurait parmi ces rares journalistes qui partait dans les zones rebelles et gouvernementales qui n’aimaient pas sa façon de rendre l’information ou ne s’était-il pas croisé, qui croit-on avec les mauvais citoyens (bandit) ce jours la alors au service de son noble travail ?
Toutes ces inquiétudes restent pendantes et nécessitent un éclaircissement de la vraie justice.
Rappelons que, C’est pourquoi avec le contexte politique qui sévissait à cette epoque de l’assassinat de Serge Maheshe, tout porte à croire que la justice a rendue un jugement partielle.
Le monde journalistique ne t’oubliera jamais Serge MAHESHE. Que ton âme repose éternellement en paix.
Rédaction